Guinée : Le névropathe des sites guinéens !

mardi 13 novemdre 2007   Depuis la nomination de Lansana Kouyaté comme Premier ministre guinéen, la nuée des mouches de coche grossit de jour en jour. Sont entrés dans leur froufroutement ceux qui, hier, se montraient porteurs de la lumière éclaireuse de l’abîme meurtrier des Guinéens. Et dire que parfois à quelque chose malheur est bon ! Le temps que met l’avènement du vrai changement dans notre pays aura pour bénéfice la décantation de la troupe. Les Guinéens auront eu le temps de faire le tri entre l’ivraie et les bonnes graines pour que la semence puisse, à l’avenir, germer l’arbre robuste de la démocratie dont l’ombre protectrice couvrira la nation entière et ses enfants. Ces hérauts d’hier ont laissés tomber leur masque et les Guinéens savent désormais qu’ils jouaient en eau trouble comme des sorciers, convives des agapes nocturnes dont eux seuls savent le contenu des plats servis. Ces marionnettes manipulées et manipulatrices veulent brouiller le chemin que tous les Guinéens conscients désirent emprunter : la réconciliation nationale. Voilà pourquoi, ils se font oiseaux annonciateurs du déluge qui n’existe que dans leur esprit et petite tête écervelée. Ils ne peuvent plus rien d’autre que de jouer ce rôle parce que leur incapacité intellectuelle est mise à nu. Les mains qui les corrigeaient avant publication de leur production se sont baissées et les voilà livrer à eux-mêmes délirant. Dans la confusion créée par cet état, ils pensent troubler le cheminement national vers la réconciliation national, crédo à la profonde réflexion de tous les vrais patriotes. Dans l’histoire des sociétés, il y a toujours des singletons dans l’espèce humaine dont l’œuvre est bien sûr de semer avant ou après et à travers eux la guerre ou les germes de celle-ci. Ainsi avait-il eu les hauts dignitaires nazis. C’était en Allemagne. En Guinée, il y a eu des hauts dignitaires des crimes dont les victimes sont à réhabiliter à travers le processus auquel nous pensons tous aujourd’hui ; à savoir la réconciliation nationale. Certes, la démarche fait peur à plus d’un surtout parmi ces faiseurs de rois et de stratèges réfugiés maintenant sous d’autres manteaux que seule la réconciliation mettra à nu. A ce stade, il pourra y avoir pardon, jamais oubli. C’est ce qui enclenche la course des démons de la division de la structure sociale guinéenne. Certains exécutants et penseurs des basses œuvres criminelles du PDG se précipitent pour prendre, les premiers, la parole. Ils ne se gênent pas de proclamer que « Le PDG n’avait accusé personne.. » Cela s’appelle du négationnisme en histoire. D’autres, leur emboîtent le pas en déversant leur souillure sur une partie des Guinéens escomptant réussir là où le tyran et sanguinaire Sékou Touré avait échoué en 1976 quand il avait tenté de dresser les Guinéens contre leurs frères du Fouta alors qu’il n’avait pas gagné le cheytane contre la Haute Guinée Si ces vermilles se réveillent aujourd’hui et déclarent vivre paisiblement, c’est parce que nous, Guinéens, n’avons pas engagé la traque à ces criminels comme l’ont fait les Juifs contre les dignitaires nazis. Cependant, nous ne pouvons pas nous laisser distraire par un névropathe qui, dans le délire, a tracé des lignes indigestes donc incompréhensibles dans l’optique de rompre la chaîne qui nous lie tous. Que ne l’avons-nous pas vu ces derniers temps complètement ivre et héroïnomane lorsqu’il pourfendait de mensonge les sites pour accuser de façon indigne et inhumaine le patriote que je suis ! Mais les Guinéens ont simplement compris que cet individu sorti sur la planète internet ne le pouvait sans le cadrage et la correction attentive de ses amis que nous fûmes pour rendre intelligibles des articles dont il n’était nullement capable de produire même s’ils portaient son sceau. Pourquoi parler de lui alors qu’il aurait été plus efficace et important de passer sous silence son ineptie. Mais ne pas le faire serait un encouragement à l’espèce à laquelle il appartient. Derrière sa main du plumitif, se dresse un groupe de commanditaires couards et félons. Ils ne peuvent agir autrement au moment où nous parlons, de plus en plus, du cinquantenaire des crimes des gouvernements criminogènes qui ont plongé la Guinée dans l’état dans lequel elle se trouve. Ce qu’a bavé l’égaré du net ne doit fâcher personne. La honte qui s’en dégage traduit plus nettement la dimension de l’individu névropathe. Il ne faut pas le prendre au sérieux afin d’éviter qu’il ne pollue davantage les rapports sociaux entre les Guinéens. S’il y avait quelque chose d’intéressant à retenir de la lecture de son charabia servi, ce serait cela. Aussi évitons que ces personnages ne connaissent, demain, l’immunité concédée aujourd’hui aux survivants des criminels de notre histoire même si Lansana Kouyaté œuvre pour la résurgence du PDG et de ses pratiques. La vigilance doit être plus que jamais forte. C’est à ce prix que l’histoire ne pourra se répétée en Guinée. Paris 13 novembre 2007 Par Jacques Kourouma Contact : jacques.kourouma@orange.fr Pour www.nlsguinee.com